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le train mamers-st calais retour   (extrait du bulletin municipal de déc. 1999 avec l’aimable autorisation de l’auteur mp gesland) "la gare de marolles les braults" depuis quelques semaines, le cafÉ de la gare a changé d'enseigne commerciale. le souvenir de la gare demeure néanmoins, puisque vous pouvez, • circuler sur le boulevard de la gare, • stationner sur la place de la gare, mais où est la gare ? malheureusement elle a été détruite, suite à un incendie en septembre 1982 ; par contre, vous pouvez toujours utiliser les toilettes de la gare. et la ligne de chemin de fer ? les rails ont disparu ; l'emplacement de la ligne est maintenant un chemin pÉdestre très fréquenté. pourquoi cette ligne ? pourquoi cette gare ? nous allons essayer de répondre à votre curiosité. les dÉbuts du chemin de fer les anglais ont été les précurseurs mais dès 1827, la france se dote d'un réseau ferroviaire. en avril 1854, la première locomotive entre en gare du mans. en 1863, 5 lignes gravitent autour du mans et vont vers paris, rennes, nantes, alenÇon et tours curieusement, aucune ne dessert les sous-préfectures: la fleche, mamers, et saint-calais (qui ne l'est plus depuis 1926). en 1860, le conseil général envisage de les relier au mans, pas directement mais via la suze pour la flèche et via connerré qui se trouve sur la ligne de paris pour mamers et saint-calais. en 1866, la décision de construire le "mamers-saint-calais" est prise par le conseil général. le conseil d'administration de la ligne est présidé par le duc de la rochefoucaud (maire de bonnétable). ii comprend bon nombre de châtelains ce qui lui vaut bientôt le sobriquet de "ligne des ducs". la construction le décret impérial de napoléon iii du 16 août 1867 déclare d'utilité publique l'établissement du chemin de fer et autorise le département à exécuter les travaux. a marolles, l'enquête publique « sur le tracé du chemin de fer; le rétablissement des voies de communication et celui de l'écoulement des eaux »  a lieu du 8 au 15 janvier 1869. la ligne a une longueur de 5,100 km et il a fallu acheter 7 ha 21 ares et 94 centiares de terrains qui appartenaient à 41 propriétaires différents. le train devait arriver à marolles en 1871 mais les travaux furent retardés par la guerre de 1870-71, l'arrivée des prussiens dans le département et des combats dans la proche région. de plus, la dotation de 1 500 000 francs prévue pour la ligne avait été attribuée, fort logiquement, par le conseil général à la défense nationale. dès la paix revenue, les travaux reprennent rapidement. l'arrivÉe du chemin de fer c'est le 21 septembre 1872 que (a ligne de connerré à mamers est mise en service. c'est donc l'arrivÉe du premier train À marolles. la gare les gares étaient toutes construites sur le même modèle sauf celles de prévelles et de saint-vincent-des-prés. elles formaient un ensemble de bonne surface au sol. la construction prévoyait un bureau, une salle d'attente et une halle aux marchandises sur rez-de-chaussée. le logement du chef de gare était à l'étage. un large auvent autour du toit mettait " les files d'attente des voyageurs " à l'abri des intempéries. l'inauguration "elle a lieu le dimanche 6 octobre 1872. 6 wagons de 74 places ont à peine suffi à transporter tous les voyageurs. dans le règlement il est dit que les jours de marché voisin, il sera accordé une réduction de 50% sur le prix des places. tout allait bien au début, des billets à prix réduit ont été délivrés à mamers et aux autres gares pour le départ mais monsieur le chef de gare de marolles, interprétant à sa façon le règlement et pensant que les personnes étaient venues non pour le marché mais pour la fête, exige au retour le prix des places sans la réduction de 50% sur laquelle comptaient les voyageurs de là, grande rumeur à la gare de marolles, protestations de toutes sortes, menaces, etc. ..... mais il fallait partir les uns, mauvaises têtes, ne voulant pas céder; prirent à pied, le chemin vicinal, d'autres qui n'avaient conservé dans leur poche que le strict nécessaire, furent obligés de suivre l'exemple des premiers ; d'autres encore, et c'étaient les plus nombreux payèrent le prix réclamé et montèrent en wagon.  aussitôt informé de ce fait, m. du lin, chef d'exploitation, s'empressa d'écrire à m. le chef de gare de mamers une lettre dans laquelle, il déplorait le malentendu et informait que compte fait 138 f 95 centimes avaient été indûment perçus et seraient remboursés." extrait du livre de jacques moriceau  "a la recherche du train perdu" la marche des trains jusqu'en 1890, la gestion est assurée par la " compagnie d'orléans à chalons ". l'exploitation se fait par trains mixtes voyageurs-marchandises. la compagnie est tenue d'exploiter le chemin de fer au moyen de 3 trains par jour dans chaque sens sans aucun service de nuit. les arrivées et les départs doivent être combinés de façon qu'il y ait le moins d'arrêt possible à connerré et qu'il y ait à la fois des correspondances pour paris et pour le mans. le matÉriel roulant la traction est, bien sûr, à vapeur. l'alimentation en eau des locomotives se faisait à saint-aignan, car marolles ne possédait pas de puits. on peut encore voir la réserve d'eau près de la gare. les employés pompaient l'eau manuellement. le parc était constitué de 5 locomotives pesant 28 tonnes et pouvant remorquer 125 tonnes. les premiers wagons de voyageurs sont à étages la plate-forme est plus rapprochée du sol ce qui rend l'entrée et la descente plus facile. chacun de ces wagons comprend 74 places 10 places en 1 ère classe,  24 places en 2éme classe, 40 places en 3ème classe. la voie est à écartement normal (1,435 mètre), comme pour les grandes lignes, ce qui permet aux wagons de marchandises venant de n'importe quelle destination, d'arriver à marolles. la vitesse en tenant compte de l'arrêt dans les stations, la vitesse commerciale des trains de 20 à 28 kilomètres à l'heure. la belle Époque le chemin e fer permit à un grand nombre de communes de sortir de leur isolement : ce fut le cas de marolles. ii était désormais possible d'aller rapidement à mamers, au mans et même à... paris l'engouement pour ce nouveau type de transport fut très important à la fin du xixème siècle. la ligne devint rentable en 1877 avec 168 000 voyageurs transportés et 46 000 tonnes de marchandises. elle connut alors une période de prospérité. chaque année, les grandes foires, les congrès, les grands prix automobiles attiraient un grand nombre de voyageurs et il fallait mettre en service des convois supplémentaires. en 1916, le trafic voyageurs établit son record avec 1 076 000 personnes. le dÉbut du dÉclin la guerre e 1914-1918 avait favorisé le développement du moteur à explosion. la paix revenue, la voiture automobile, l'autocar, le camion firent irruption sur les routes du département. le 1 er juin 1931 , c'est l'ouverture de la première ligne d'autocars : c'est plus rapide et plus pratique pour aller au mans. le déclin s'amorça aussi pour les marchandises d'autant plus que les rails sont de 30 kilos au mètre alors qu'il aurait fallu qu'ils soient de 36 kilos. les ponts n'ont pas une résistance suffisante et en 1928, monsieur beaufils, directeur de la cidrerie marollaise se plaint près de la compagnie car les ponts ne peuvent plus supporter le poids des wagons-réservoirs de 130 hectolitres. " c'est une grave menace pour la cidrerie, c'est un commerce très important qu'il ne faut pas laisser péricliter " écrivait -il. les ponts furent renforcés mais sur le réseau national on chargeait 160 hectolitres par wagon. un espoir ? pour revitaliser a ligne, on demanda aux entreprises locales de s'installer près des gares. c'est ce qui fut fait à marolles. un local, toujours existant, fut construit à proximité de la ligne par le syndicat agricole présidé par monsieur de fleurieu dont le gérant était monsieur denis albert. l'activitÉ le trafic es marchandises était surtout  lié à l'agriculture. a marolles, on recevait : • des engrais : phosphates, chlorure, chaux, scories, ce qui permit un amendement des sols et un meilleur état sanitaire des animaux, • du charbon : pour les fours à chanvre mais aussi pour les particuliers, et on expédiait des céréales, du chanvre, des animaux bovins et chevaux surtout pour l'abattoir de la villette, des pommes, du cidre. le service "messageries" rendait service aux habitants qui recevaient et envoyaient de nombreux colis. un sursaut malgré tous ces efforts, le trafic continuait à baisser tant en voyageurs qu'en marchandises. le seconde guerre mondiale relança l'activité : la pénurie de carburant et les restrictions imposées par l'occupant donnèrent un coup de fouet au réseau. le transport individuel n'était plus possible et beaucoup de "parisiens" venaient en campagne pour se ravitailler. la reprise fut éphémère car en 1945, la courbe du trafic recommença à baisser. la fermeture " on" espérait cependant et vers 1960 l’entreprise de négoce de monsieur henri gagnot s'installa le long des voies du mamers-saint-calais ; celle de monsieur raoul foulard fera de même. le charbon continuait à arriver et trois parcs étaient utilisés par messieurs gagnot, foulard et denis jean. pourtant, il fallait se rendre à l'évidence : l'automobile et le camion, plus souple d'utilisation, allaient finir par tuer "notre" petit train. en 1947, le mamers-saint-calais était passé en régie départementale donc sous le contrôle du conseil général. tout se dégradait • baisse du trafic : 1 13 000 tonnes en 1971, 73 000 tonnes en 1975, • bilan financier catastrophique, • matériel roulant ancien, démodé, usé, • voies peu entretenues par mesure d'économie. alors, il fallait réagir ce qui entraîna d'âpres discussions au conseil général. le quai d'embarquement des animaux à le trafic voyageurs s'arrêta le 25 septembre 1965. àmonsieur gourdeau, dernier chef de gare de marolles resta jusqu'en 1969. àet enfin le 31 dÉcembre 1977, voilà 22 ans, fermeture dÉfinitive de la ligne. bilan il n’y avait pas de barrières sur les routes de saint-aignan et de bonnétable. malgré cela, aucun accident grave n'a eu lieu. le train avertissait de son arrivée par un signal sonore. certains d'entre vous se souviennent de ce "klaxon" particulier. la dépose des rails et traverses a été effectuée en un temps record. restait à utiliser l'emprise de ce mamers-saint-calais, propriété départementale. la transvap remit en état le parcours de beillé à bonnétable pour faire circuler un train touristique très populaire. la commune de marolles a acheté la partie située sur son territoire et l'a transformée en sentier pÉdestre très apprécié. quel dommage qu'il n'en fut pas de même pour l'ensemble de la ligne comme le voulaient quelques conseillers généraux ! en septembre 1982, la gare a été détruite, suite à un incendie. conclusion tous ceux qui ont connu « le petit train » ont a nostalgie de ce qui fut une révolution en son temps. que de souvenirs pour les marollais ! hélas, économie et sentiments ne font pas bon ménage. l'histoire du mamers - saint - calais en est le parfait témoignage. mp gesland   retour    
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